AccueilHigh-TechAutresTout ce que vous devez savoir sur la législation.

Tout ce que vous devez savoir sur la législation.

La vie au sein d’une société est régie par une série de lois visant à préserver l’ordre et la liberté. La législation est susceptible d’évoluer, notamment en matière de droit civil ou social. Les jurisprudences ne sont pas rares et deviennent sources de nouveaux textes. Il est essentiel pour tout individu d’être informé et de savoir ce qui est nouveau dans le domaine juridique.

Crise sanitaire : légitimité du licenciement économique

Avec la crise économique actuelle, le licenciement économique est devenu une solution courante au sein des entreprises pour surmonter les difficultés. Le nombre d’entreprises qui réduisent leurs effectifs ne cesse d’augmenter en raison de l’état d’urgence sanitaire. Cependant, la législation établit des balises pour empêcher les professionnels de profiter de la situation. Les régimes d’aide gouvernementaux récemment mis en œuvre semblent impliquer que les problèmes financiers sont détectés en comparant les chiffres de facturation d’un mois à l’autre. Mais au sens de la loi, ce n’est pas si simple. En effet, selon le Code du travail, ces difficultés économiques sont définies selon des critères précis, comme la justification de la baisse des commandes, des pertes d’exploitation ou encore de la baisse de trésorerie. Une entreprise peut également justifier un licenciement économique pour cessation d’activité. Pour une organisation qui cesse complètement ses activités, le motif économique est clairement établi. En revanche, ce ne sera pas le cas des entreprises qui, par exemple, ne fermeront qu’un seul de leurs services.

Procédures civiles et Covid-19 : des ajustements opérés

En raison de la crise sanitaire, des ordonnances ont été adoptées en vue de prolonger les délais des procédures civiles. Cela concerne, par exemple, les recours, les actions en justice, les formalités judiciaires diverses, les enregistrements, les publications et les notifications. En outre, il existe des règles de sanction, de nullité, d’exécution, d’expiration, d’inopposabilité, d’expiration ou d’application de régimes spéciaux. Bien sûr, seules les procédures qui auraient dû être effectuées en pleine urgence sanitaire sont concernées. Dans tous les cas, il faut corréler la proposition ou l’acte avec la sanction correspondante. Pour les résiliations, dénonciations d’accords ou oppositions au renouvellement, les prolongations sont de deux mois. Cela évite la paralysie de la résolution judiciaire ou unilatérale. En cas d’expiration des délais en pleine crise sanitaire, ces démarches continueront d’être considérées comme accomplies dans les délais lorsque le nécessaire aura été fait dans les délais, variables selon les situations, dans la limite de deux mois. Cependant, les démarches/actions doivent être effectuées avant la date prévue par la loi.

Couverture sociale des salariés en activité partielle

La DSSS (Sécurité Sociale) a établi des instructions précisant les conditions de maintien des garanties de protection sociale pour les travailleurs en activité partielle. Cette instruction établit également les cotisations sociales à caractère collectif et les exonérations de cotisations. Ainsi, les garanties de protection sociale sont maintenues jusqu’au 30 juin 2021. Pour les salariés qui travaillent à temps partiel durant cette période, le maintien des garanties du régime de sécurité sociale doit être assuré. Les employeurs et les organisations intéressées ne peuvent les suspendre ou les licencier. Ceci, quoi qu’en ait prévu l’acte instituant le régime ou le contrat d’assurance. Toutefois, ce droit ne s’applique pas aux garanties de pension complémentaire.

Alternativement, l’employeur peut choisir d’inclure la subvention supplémentaire dans les devis de couverture supplémentaire. Dans ce cadre, l’allocation supplémentaire et l’allocation d’activité partielle constituent la base.

Projet de loi sur les procès criminels

Les procès pénaux liés au terrorisme font plus que jamais l’actualité judiciaire. Un projet de loi a été déposé pour autoriser le tournage des procès pour terrorisme. Ce concept est apparu pendant la Seconde Guerre mondiale, lors des procès de Nuremberg. Le juge de la Cour suprême de l’époque, Robert Jackson, a demandé que le procès se déroule devant des caméras.

En 1987, les caméras ont immortalisé le verdict lors du procès devant le tribunal correctionnel du Rhône dans l’affaire du célèbre « Boucher de Lyon ». Ainsi, le premier alinéa du projet de loi établit que les audiences relatives aux délits prévus au Code pénal, Titre II-Livre IV, doivent être enregistrées et filmées. Cette proposition vise également à supprimer les dispositions du premier alinéa de l’article L. 221-4 du code du patrimoine.

La retransmission du procès, s’il s’agit d’un enregistrement, doit se faire par voie publique et sur Internet, avec un délai de 30 minutes. L’objectif de cette nouvelle disposition est de favoriser la démocratisation de l’accès aux dossiers de justice en matière de terrorisme.

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