Après 26 ans, le contrôle technique, créé pour réduire le nombre d'accidents enregistrés chaque année, mais aussi pour préserver l'environnement, va connaître une évolution à partir de mai. Il est donc curieux de savoir quelles innovations seront intégrées à cette nouvelle mesure. Est-ce que ce sera dur? Sera-ce cher? Nous répondons à toutes ces questions dans cet article.
Une augmentation des points de contrôle.
Le nouveau contrôle technique qui entre en vigueur à partir du 20 mai va complètement changer la donne en termes de nombre de points de contrôle. Précédemment estimée à 123, la nouvelle mesure prévoit 132 points de contrôle. De plus, cela va également accentuer les défauts qui portent désormais le nom de pannes. De 453 nous passons maintenant à 606. Les distributions se font comme suit :
– 139 défauts mineurs – 340 défauts majeurs – 127 défauts critiques.
Il semble que cette nouvelle réforme vise à optimiser la sécurité routière et la protection de l'environnement en renforçant les sanctions disciplinaires. Pour rappel, le contrôle technique s'applique à tous et dans toute la France. Cela dit, vous pouvez par exemple faire votre bilan technique à Antibes.
Défaillance critique, une nouvelle catégorie
Les pannes constatées sur un véhicule appartenaient soit à la catégorie des pannes mineures, soit à celle des pannes majeures et devaient faire l'objet d'une réparation obligatoire dans un délai maximum de deux mois. Dès le 20 mai, la nouvelle réforme intégrera une nouvelle catégorie : la panne critique. Lorsqu'un défaut critique est constaté, le conducteur doit corriger l'anomalie avant la fin de la journée, sachant qu'il n'est pas autorisé à rouler au-delà de minuit. Les véhicules en question sont étiquetés avec un autocollant sur le pare-brise. Les défauts classés comme défauts critiques sont :
– pneus glissants ou usés – manque d'huile dans le moteur – rétroviseurs manquants – siège conducteur mal disposé – freins défectueux
135 € d'amende
L'automobiliste pris au milieu de la circulation avec l'autocollant de défaut critique collé sur son pare-brise, alors qu'il n'a pas réparé les anomalies constatées le jour du contrôle, sera condamné à une amende de 135 €. Contrairement à la vignette dommage grave, le propriétaire du véhicule est autorisé à utiliser son véhicule dans un délai maximum de 60 jours. Pendant ce laps de temps, le conducteur a suffisamment de temps pour s'y conformer. En cas de pannes multiples comportant un défaut critique, l'automobiliste est tenu de faire réparer les pannes considérées comme critiques le jour même du contrôle avant de pouvoir bénéficier d'une suspension pour la rectification des autres défauts.
Un contrôleur plus cher
Cette nouvelle réforme entraînera des changements significatifs en termes de durée du contrôle technique et du nombre de contrôles rémunérés. Il convient également de noter que cela nécessitera le développement de capacités de conduite. Cela aura certainement un impact direct sur le coût des prestations. Il faut donc prévoir entre 15% et 20% en moyenne.
