L’histoire des aires de jeux dans la ville renseigne beaucoup de choses sur la manière dont l’enfant est considéré depuis plusieurs années. En effet, les aires de jeux ont sensiblement évolué depuis plusieurs années aussi bien au niveau de l’architecture que de la sécurité. Zoom sur l’évolution des aires de jeux en France.
Quand sont apparues les premières aires de jeux ?
C’est à la fin du 19e siècle que les premières aires de jeu ont fait leur apparition aux États-Unis. On les connaissait plus sous le nom de « playgrounds » et était ouvertes par des sociétés philanthropiques dans le but de lutter contre la paupérisation des enfants des villes. Ces espaces sont surtout très différents des aires de jeux que l’on peut voir aujourd’hui. En effet, ils prenaient la forme de complexes très vastes qui rassemblaient des bibliothèques, des gymnases ou encore des stades.
Avec ces installations, les jeux de libre y avaient peu de places, car les pédagogues de l’époque pensent que savoir jouer revient surtout à respecter certaines règles. Dès lors, à partir de 7 ans, les enfants avaient la possibilité de jouer sous la direction d’un adulte appelé « chef de jeu ». C’est d’ailleurs ainsi que certains sports ont vu le jour, notamment le Basket-ball. Pour les enfants les plus jeunes, ils bénéficiaient d’espace de détente, tels que des toboggans, des balançoires ou d’un bac à sable.
Ce que nous connaissons aujourd’hui
L’espace que nous connaissons aujourd’hui a fini par s’imposer au début du 20e siècle sous l’impulsion de l’ethnologue allemand Karl Groos. Il faut dire qu’au fil du temps, les aires de jeux Marseille ont largement évolué selon la façon dont les enfants ont été perçus par les adultes. Dès lors, avant la Seconde Guerre mondiale, la psychanalyse et les pédagogies nouvelles, de nouvelles aires de jeu ont fait leur apparition, car elles sont considérées comme thérapeutique.
Pourquoi les aires de jeux sont-elles peu de places à la nature ?
Depuis quelques années, on assiste à un retour timide des éléments naturels dans les aires de jeux Marseille. Les installations sont aussi devenues plus sobres, sont souvent en bois et en cordes. On fait désormais plus confiance à l’enfant en lui permettant de grimper lui-même là où il le souhaite. D’ailleurs, il est intéressant de noter que la France s’est tenue à l’écart du mouvement des terrains d’aventure. Cependant, c’est une idée loin d’être neuve, car elle remonte en 1934.