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Endométriose, ces signes avant-coureurs

L’endométriose est une affection gynécologique complexe caractérisée par le développement de fragments de tissu endométrial en dehors de l’utérus. Normalement, ce tissu appelé endomètre ne recouvre que les couches de la paroi utérine interne. Les symptômes mentionnés ci-dessous ont un impact considérable sur la qualité de vie des personnes atteintes, avec des répercussions importantes sur leur vie personnelle et conjugale, ainsi que sur leur vie sociale et professionnelle.

Douleur dans le bas-ventre

La maladie, lorsqu’elle n’est pas asymptomatique, se manifeste plus fréquemment par des douleurs du bas-ventre, situées dans la partie basse de l’abdomen et de la région pelvienne, principalement au moment des règles. Les symptômes de la maladie dépendent souvent de l’emplacement des masses endométriales dans l’abdomen. Se procurer plus d’information. Différents organes peuvent être touchés. Parmi ces signes figurent :

– Dysménorrhée. C’est le symptôme le plus courant qui suggère la présence de cette pathologie. Il survient généralement pendant l’adolescence. Les jeunes filles connaissent alors des règles excessivement voire anormalement douloureuses. Un côté du bas-ventre fait plus mal que l’autre. Vous pouvez également voir des irrégularités menstruelles comme des règles très abondantes, en particulier vers le 3e ou le 4e jour du cycle. Les cycles peuvent aussi être altérés avec l’apparition de petites pertes sanguines prémenstruelles. – Une douleur aiguë et violente dans l’abdomen peut être un signe que l’ovaire est atteint. Cela forme un endométriome, une masse remplie de sang qui peut éclater ou fuir provoquant une sensation intense. – La douleur est également ressentie en urinant. La maladie se situe au niveau de l’os pubien et du passage des urines. Parfois, il y a présence de sang dans les urines et une envie irrésistible d’uriner fréquemment. – La défécation est également difficile pendant les menstruations. La distension abdominale se manifeste par une douleur lors du passage des selles. La diarrhée, la constipation ou tout saignement rectal doivent alerter. – La maladie peut aussi toucher le bas du dos ou une jambe avec des douleurs rappelant une crise de sciatique.

Notez que la douleur n’est pas proportionnelle à l’importance de la condition. Il suffit d’un morceau d’endomètre mal placé pour causer des souffrances plus intenses que plusieurs morceaux.

Dyspareunie : quand faire l’amour devient douleur

La féminité est souvent affectée par la maladie. Dans certains cas, cette dernière provoque une dyspareunie sévère qui se manifeste par des douleurs ressenties dans le bas-ventre lors des rapports sexuels avec pénétration. Le contact du pénis avec le fond du vagin provoque des lésions localisées ou une inflammation près du vagin et dans la cloison recto-vaginale.

L’intensité de la dyspareunie varie, du simple inconfort à l’impossibilité d’avoir des rapports sexuels. Le problème peut survenir lors du premier rapport sexuel ou bien plus tard.

Difficulté à procréer, problème d’infertilité : une conséquence de la maladie

Parfois, la maladie reste asymptomatique et passe inaperçue à l’adolescence. La jeune femme ne ressent aucune douleur pendant ses règles et rien ne laisse penser qu’elle souffre d’une affection endométriale. C’est suite à la difficulté de concevoir un enfant et au bilan de fertilité réalisé pour en connaître la cause que la maladie est découverte. On estime que 30 à 40 % des femmes concernées par cette pathologie sont infertiles voire stériles.

Heureusement, grâce aux techniques de procréation médicalement assistée, environ les deux tiers des femmes qui souffrent d’infertilité liée à une affection endométriale peuvent encore espérer avoir un enfant.

Le caractère cyclique de la douleur : un signal d’alarme

La maladie provoque des douleurs cycliques, principalement au moment de l’ovulation et des menstruations. Ce sont des souffrances ponctuelles ou continues qui peuvent atteindre leur paroxysme. La prise d’analgésique comme le paracétamol ne soulage pas la douleur. Ce côté périodique de la douleur est révélateur de la maladie.

En conclusion : il n’existe pas de technique pour détecter la maladie comme c’est le cas avec d’autres pathologies, notamment chez les femmes à risque. Pour poser un diagnostic des symptômes observés, différents tests peuvent être prescrits. Le patient peut être réparé grâce à des examens radiologiques tels qu’une échographie pelvienne, une échographie pour visualiser les organes internes, une IRM, etc.

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