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Algopack : 0 Plastique – 100% Recyclé

La naissance d'une idée innovante pour le bien de l'environnement

Algopack est né, avant tout, d'une volonté profonde de protéger notre environnement des méfaits du pétrole et de ses dérivés. En effet, la grande majorité des contenants et contenants utilisés dans le commerce sont en plastique, fabriqués à partir de pétrole. Le plastique est un matériau qui met au moins cent ans à se dissoudre. Il s'avère être une matière très nocive pour tous les êtres vivants. Il attaque non seulement notre environnement, mais aussi notre santé. C'est ainsi qu'après avoir longuement réfléchi à cette situation, un homme a réussi à trouver une solution durable et efficace. Cet homme est Remy Lucas. Rémy Lucas a été ingénieur pendant 15 ans dans la plasturgie. Mais pendant tout ce temps, il a toujours gardé à l'esprit le souvenir de ses grands-parents, qui lui avaient transmis son amour de la nature et des plantes. Il récoltait avec eux de grosses algues qui servaient à enrichir le sol – des algues. L'algue est une plante aux vertus indéniables. En effet, en tant que jeune plante, elle absorbe le CO2 contenu dans son environnement et lorsqu'elle se décompose, elle devient un excellent engrais pour le sol. L'intention de cet ingénieur était donc de trouver une utilisation entre les deux, au profit de l'homme et de la nature. C'est ainsi qu'il a eu l'idée de remplacer les plastiques, généralement à base de pétrole, par des plastiques à base d'algues.

La naissance d'Algopack

Rémy Lucas a travaillé sans relâche pendant de nombreuses années pour trouver la bonne formule. C'est dans son garage qu'il passait tous ses week-ends et ses vacances, occupé à faire ses expériences et à tester toutes sortes d'algues. Selon lui, sans l'aide et le soutien de sa femme, qui a toujours cru en lui, il n'y serait jamais parvenu. D'autant plus que toutes ses économies y sont allées. Finalement, lorsqu'il s'est rapproché du but, il a décidé de quitter son emploi pour se consacrer entièrement à son projet. C'est alors qu'il découvre avec les algues brunes, le procédé tant recherché. Il a trouvé comment fabriquer des balles en plastique, à base de cette plante. Il n'avait qu'à les façonner comme il le voulait et fabriquer de nombreux objets. Ainsi, en 2010, le 20 juillet plus précisément, il crée la SARL Algopack. Il avait un capital de seulement 1000 euros. L'entreprise est née à Quimper, dans le département du Finisterre. Deux ans plus tard, elle est transférée à Saint-Malo. Aujourd'hui, Algopack est une société anonyme simplifiée à associé unique. C'est maintenant une grande entreprise qui travaille depuis plus de huit ans pour contribuer au bien-être de notre environnement. Rémy Lucas, cet ancien cadre d'une grande industrie de la plasturgie, est désormais à la tête de la startup Algopack. L'entreprise est spécialisée dans la fabrication de produits minéraux non métalliques. Son objectif est de remplacer le plastique, généralement à base de pétrole, par du plastique compostable à base d'algues. Son capital social est porté à 18 920 euros. En 2016, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 111 900 euros. Algopack et son centre de recherche sont basés à Saint-Malo et sont aujourd'hui leaders sur le marché en termes d'offre de solutions sans plastique. Plusieurs prix ont déjà été décernés à ce grand ingénieur pour son grand sens de l'innovation : le trophée Phar de la région Bretagne, le prix Innovabio de Guichen et l'écoactivité Chrysalide de Rennes. Qui aurait cru qu'une idée éclos au fond de son garage aurait autant de succès!

Produits fabriqués par Algopack

Algopack est la première entreprise au monde à remplacer complètement les plastiques par des algues. Le procédé est déjà mondialement connu et les premières applications sont apparues sur le marché en 2016. Algopack a développé deux gammes de produits. Il s'agit de l'Algopack, composé à 100% d'algues bretonnes, et de l'Algoblend, composé de plastique et d'algues à parts égales. Ce dernier produit est obtenu en utilisant les déchets de l'industrie des algues brunes. Ce processus est né en réponse à la demande croissante d'alternatives au plastique à base de pétrole. Algoblend permet d'importantes économies d'énergie par rapport au plastique conventionnel. De plus, ce matériau est compatible avec tous les moules à injection utilisés sur le marché et peut donc être thermoformé par les mêmes machines que celles utilisées pour le plastique conventionnel.

De nombreux articles sont fabriqués à partir de ces nouveaux matériaux : présentoirs pour montres, mugs, clés USB, pots de fleurs, montures pour lunettes de soleil, solutions d'emballage pour les applications TIC, solutions d'emballage pour les cosmétiques, supports de point de vente, étuis pour smartphones, etc. panneaux de signalisation, carte de crédit étuis, jetons de supermarché, porte-glaces, barquettes thermoformées, caisses pour légumes, bouchons pour barquettes, etc.

L'origine des algues

A noter qu'au départ seules les algues bretonnes étaient utilisées, afin de limiter les transports et également de créer des emplois dans cette région. Même les entreprises sous-traitantes étaient toutes bretonnes. Ce n'est qu'en 2014 que l'entreprise ouvre sa propre unité de production à Saint-Malo. En effet, grâce à un partenariat avec la société C-Weed, ils ont développé un projet de culture d'algues brunes. Cette initiative visait à assurer son approvisionnement en qualité et en quantité. Comme les algues ne nécessitent pas de pesticides, d'engrais ou d'eau douce, et qu'elles poussent très vite, ce projet a rapidement porté ses fruits. Les algues brunes utilisées aujourd'hui sont cultivées à Saint-Malo sur une superficie de plus de 150 hectares au total.

Pour se développer, les algues brunes absorbent du CO2, qu'elles transforment en sucres, qui représentent leur élément nutritionnel. Les algues ne libèrent alors que de l'oxygène. Avant d'être envoyées à la mer, les algues se développent dans une écloserie. C'est au bout de trois semaines environ qu'ils prennent la mer, sont attachés avec de grosses cordes et maintenus en surface au moyen de bouées. Ils se développent ensuite par photosynthèse. Au moment de la récolte, il suffit de sortir les cordes de l'eau et de couper les algues. Aucun autre nettoyage n'est nécessaire. Il faudra simplement mettre les cordes à sécher dans les champs et les réutiliser le moment venu.

Une alternative mondiale au plastique

La solution proposée par Algopack peut être utilisée partout dans le monde, car les algues qui poussent dans la plupart des pays sont compatibles avec son procédé. Ils l'ont testé au Japon, aux États-Unis et en Irlande. Les algues utilisées ne sont pas envahissantes, mais celles qui sont déjà présentes dans les installations. Il est donc possible de développer le concept partout dans le monde, mais en prenant soin de n'utiliser que des algues locales non invasives. Ainsi, les unités de production peuvent être installées à proximité de la matière première. De plus, de nombreux pays s'y intéressent déjà. Cela permettra de résoudre, entre autres, le problème de l'inactivité des pêcheurs dans certaines régions, dû au phénomène de pénurie de poisson. La solution d'Algopack a un réel potentiel à l'échelle mondiale. L'ingénieur Rémy Lucas se murmure aussi que son rêve est de voir un jour toute l'industrie du plastique se convertir au plastique à base d'algues. Même si ce ne sera pas pour tout de suite, admet-il.

Après l'avoir utilisé, il peut simplement enterrer les objets de son Algopack. En quelques semaines, ils redeviennent des engrais pour le sol. C'est encore mieux que les premiers matériaux biodégradables que nous connaissions. Grâce à sa teneur nulle en huile et en produits chimiques, les algues ont déjà conquis de nombreux promoteurs. Par ailleurs, le fabricant breton Coq en Pâte l'a déjà adopté pour la fabrication de jouets de plage, sacs, casquettes cosmétiques, etc. vendus chez Nature et Découvertes. Ses clients sont satisfaits de cette innovation et apprécient beaucoup le côté strictement naturel du concept. L'utilisation de tout dérivé du pétrole est exclue. Cela réduit considérablement le risque de pollution plastique tant sur terre que dans les mers.

De plus, le nouveau matériau (Algoblend) est résistant, imprimable et teintable dans la masse. Vous pouvez le travailler avec les mêmes machines que vous avez utilisées pour transformer le plastique classique. En même temps, il permet un contact direct avec les aliments. Quant à l'Algopack, il est entièrement biodégradable. Ces matériaux ne présentent aucun danger pour l'environnement, au contraire, ils lui apportent des nutriments. Les produits Algopack ne contiennent ni bisphénol ni phtalates.

Voyez la différence par vous-même : une bouteille en plastique Algopack mettra douze semaines à se décomposer, tandis qu'une bouteille en plastique ordinaire mettra au moins 250 ans à se décomposer. Comme le dit justement Rémy Lucas : réduisons notre dépendance au plastique avec un matériau vertueux. Le concept Algopack est véritablement l'attitude à adopter pour protéger durablement notre environnement.

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